Déclaration Universelle des Droits de l'Homme - Article 19 :Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
(source de l'article : http://www.morpheus.fr/spip.php?article250)
Une nouvelle étude démontre que les
« conspirationnistes » sont sains d’esprit et que les partisans de la
Version Officielle sont des fous hostiles
De récentes études de la part de psychologues et sociologues aux USA
et au Royaume-Uni suggèrent qu’à l’inverse des stéréotypes des grands
médias, ceux qui sont étiquetés « conspirationnistes » apparaissent plus
sains que ceux qui acceptent les versions officielles des événements.
L’étude la plus récente a été publiée le 8 juillet par les
psychologues Michael J. Wood et Karen M. Douglas de l’Université de Kent
(Royaume-Uni). Intitulée « What about Building 7 ? A social
psychological study of online discussion of 9/11 conspiracy theories »
(Et pour le Bâtiment 7 ? Une étude socio-psychologique de discussions en
ligne sur les théories de la conspiration autour des attentats du 11
septembre 2001), l’étude faisait la comparaison entre les commentaires
« conspirationnistes » (pro-théorie de la conspiration) et
« conventionnalistes » (anti-conspiration) sur des sites web
d’information.
Les auteurs ont été surpris de découvrir qu’il est maintenant plus
conventionnel de laisser des commentaires soi-disant conspirationnistes
que conventionnalistes : « Sur les 2174 commentaires recueillis, 1459
furent définis comme conspirationnistes et 715 comme
conventionnalistes » En d’autres termes, parmi les gens qui commentent
les articles d’information, ceux qui ne croient pas aux explications
gouvernementales d’événements tels que le 11 septembre ou l’assassinat
de JFK dépassent en nombre ceux qui y croient par un facteur de plus de
deux contre un. Ceci veut dire que ce sont les commentateurs pro-théorie
de la conspiration qui expriment ce qui est reconnu comme la sagesse
populaire conventionnelle, tandis que les commentateurs
anti-conspiration deviennent une minorité isolée.
Peut-être parce que leurs opinions soi-disant mainstream ne
représentent plus la majorité, les commentateurs anti-conspiration ont
souvent témoigné de la colère et de l’hostilité : « L’étude a démontré
que les gens qui favorisaient la version officielle du 11 septembre
étaient en général plus hostiles quand ils essayaient de convaincre
leurs opposants. »
De plus, il s’est avéré que les gens anti-conspiration étaient non
seulement plus hostiles, mais fanatiquement attachés à leurs propres
théories de la conspiration. Selon eux, leur propre théorie pour le 11
septembre - une théorie de la conspiration affirmant que 19 Arabes,
aucun d’entre eux ne sachant piloter un avion efficacement, ont perpétré
le crime du siècle sous la direction d’un mec sous dialyse dans une
caverne en Afghanistan - était indiscutablement vraie.
Les soi-disants conspirationnistes, par contre, ne prétendaient pas
avoir de théorie expliquant complètement les événements du 11
septembre : « Pour ceux qui pensent que le 11 septembre était une
conspiration du gouvernement, l’attention ne se porte pas sur la
promotion d’une théorie en particulier, mais sur le démontage de la
version officielle. »
Bref, cette nouvelle étude par Wood et Douglas suggère que le
stéréotype négatif du conspirationniste - un fanatique hostile scotché à
la vérité de sa propre théorie personnelle marginale - décrit avec
précision les gens qui défendent la version officielle du 11 septembre,
pas ceux qui la contestent.
De plus, l’étude a démontré que les soi-disants conspirationnistes
discutent du contexte historique (tel que voir l’assassinat de JFK comme
précurseur du 11 septembre) plus que les conventionnalistes. Elle a
également découvert que les soi-disant conspirationnistes n’aiment pas
se faire appeler ainsi, ou « théoriciens de la conspiration ».
Ces deux découvertes sont amplifiées par le nouveau livre
« Conspiracy Theory in America » (La Théorie de la Conspiration aux USA)
écrit par le politologue Lance DeHaven-Smith, publié plus tôt cette
année par University of Texas Press. Le Professeur DeHaven-Smith
explique pourquoi les gens n’aiment pas se faire traiter de
« conspirationnistes » : le terme fut inventé par la CIA pour critiquer
et railler les gens qui demandaient des comptes sur l’assassinat de J.F.
Kennedy ! « La campagne de la CIA relative au terme « théorie de la
conspiration » fut l’une des initiatives de propagande les plus réussies
de tous les temps. »
En d’autres mots, les gens qui se servent des termes « théorie de la
conspiration » et « conspirationniste » comme insulte le font comme
résultante d’une conspiration réelle, largement documentée et
incontestée par la CIA pour étouffer l’enquête sur l’assassinat de JFK.
Cette campagne, était totalement illégale, et les agents de la CIA
impliqués sont des criminels ; la CIA n’a pas le droit de mener des
opérations domestiques, mais enfreint régulièrement la loi pour ce
faire, dans des opérations domestiques allant de la propagande aux
assassinats.
DeHaven-Smith explique aussi pourquoi ceux qui doutent des
explications officielles de « crimes importants » sont enthousiastes
pour discuter du contexte historique. Il souligne qu’un grand nombre
d’affirmations de conspirations se sont avérées être fondées, et qu’il
semble y avoir des liens forts entre beaucoup de « crimes de l’état
contre la démocratie » encore irrésolus. Un exemple évident est le lien
entre les assassinats de John F. Kennedy et de son frère Robert F.
Kennedy, qui ont permis de continuer la guerre du Vietnam. Selon
DeHaven-Smith, nous devrions toujours discuter des « assassinats
Kennedy » au pluriel, parce que les deux meurtres semblent être des
aspects d’un même crime plus large.
La psychologue Laurie Manwell de l’Université de Guelph est d’accord
pour dire que l’étiquette « théorie de la conspiration » conçue par la
CIA dérange les fonctions cognitives. Elle souligne, dans un article
publié dans American Behavioral Scientist (2010) que les gens qui sont
anti-conspiration ne peuvent pas penser clairement à propos de tels
crimes apparents contre la démocratie, vu leur incapacité à gérer des
informations en conflit avec une croyance pré-établie.
Dans le même numéro de ABS, le Professeur de l’Université de Buffalo
Steven Hoffman ajoute que les gens anti-conspiration sont typiquement
la proie d’une « forte tendance à la confirmation » - c’est-à-dire, ils
recherchent des informations qui confirment leurs croyances
pré-établies, tout en se servant de mécanismes irrationnels (tel le
label « théorie de la conspiration ») pour éviter des informations
conflictuelles.
« Si je vous appelle conspirationniste, cela importe peu que vous
ayez réellement affirmé qu’une conspiration existe ou que vous ayez
simplement soulevé un sujet que je préfèrerais éviter... En vous
étiquetant ainsi, je vous exclue stratégiquement de la sphère où la
parole, le débat et les conflits publics prennent place. »
Maintenant, grâce à Internet, les gens qui doutent des histoires
officielles ne sont plus exclus de la conversation publique. La campagne
de la CIA vieille de 44 ans pour étouffer le débat en utilisant la
raillerie « conspirationniste » est usée jusqu’à la corde. Dans les
études académiques, comme dans les commentaires des articles
d’informations, les voix pro-théorie de la conspiration sont désormais
plus nombreuses - et plus rationnelles - que celles qui sont
anti-conspiration.
Pas étonnant que les gens anti-conspiration ressemblent de plus en plus à des cinglés hostiles et paranoïaques.
Sources : presstv.ir
globalepresse.com
http://www.morpheus.fr/spip.php?article250
http://www.morpheus.fr/spip.php?article250
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